Il y a deux ou trois ans, ma mère était tombée raide dingue d'un ensemble
sac à tricot et pochette pour ranger les aiguilles que ma belle-soeur avait cousu pour notre belle-mère (vous suivez, j'espère). À chaque fois qu'elle en avait l'occasion, elle me reparlait de cette pochette vraiment, vraiment géniale et vraiment, vraiment astucieuse. J'ai fini par comprendre le message ;-)
Je pensais lui faire une pochette d'après le même modèle. Mais je suis tombée sur le livre de Sylvie Blondeau dont je vous ai déjà parlé : Mon Atelier couture. Et j'ai complètement craqué pour le modèle de sac à tricot proposé : j'ai trouvé sa forme verticale très originale (pour moi un sac à tricot c'était toujours plus ou moins un sac-boudin), et la pochette à aiguilles amovible rappelait (vaguement) l'idée de départ :

L'histoire de cette cousette est l'histoire d'une suite de mauvais choix. J'ai pensé à différentes associations de tissus avant de m'arrêter sur celle-ci. Les deux tissus sont assez fins, surtout celui à fleurs, et pas du tout adaptés à la fabrication d'un sac. J'ai décidé de ne pas entoiler le tissu extérieur alors que vraiment, vraiment, j'aurais dû. J'ai eu un mal fou à couper des rectangles rectangulaires, et puis quand j'ai bâti les épaisseurs (le sac est molletonné), rien ne coïncidait. Résultat : en plus d'être un peu tout de travers, le sac ne respire pas franchement la solidité. J'avais initialement prévu de le fermer avec des kam, mais j'ai eu peur qu'elles transpercent le tissu au bout de deux jours d'utilisation. D'où un troisième mauvais choix : j'ai acheté des fermoirs magnétiques à coudre. Je ne le ferai plus jamais, jamais ;-)
Bref. Ma mère était ravie avec son sac en papier de soie, et c'est quand même le plus important dans toute cette histoire. Je vous montre la pochette amovible qui s'enlève vraiment une fois qu'on a fini de se battre avec le fermoir magnétique :
À bientôt !