Lumimions

Cette année comme les précédentes, nous avons fabriqué des lumignons millésimés. C'est une tradition qu'on aime bien : chaque 8 décembre, on ajoute des pots fraîchement décorés sur le rebord de nos fenêtres. Cette fois-ci, même Petite A a participé !

C'est d'elle que vient le nom des lumignons 2017. Elle appelle "Mimions" les petits bonshommes jaunes que vous connaissez. 

Minion = Mimion.

Lumignon = lumimion. 

Forcément. 

Cette petite mignonnerie a inspiré aux garçons l'idée de déguiser leurs pots de yaourt en Minions :

Trop chouette non ?

À bientôt !

Renard des neiges

Il y a une grille de point de croix qui se balade sur Pinterest et qui m'a bien plu quand je l'ai croisée : c'est petit renard assis avec la tête penchée, vraiment chou. Grâce à la magie des épingles et des rebondissements (mais qu'est-ce que c'est chronophage, ce truc !), j'ai vu que ce renard avait été brodé sur différents supports, converti en perles à repasser... Il a même été tricoté ! Les deux versions que je préfère viennent du Grand Est. Il y a d'abord cette pendouille cœur, qui montre le petit renard avec le bout des pattes dans la neige. Et puis il y ce ravissant protège-cahier, qui vient d'un blog dont je ne sais pas déchiffrer le nom, sur lequel le renard a l'air de se reposer à l'abri d'une forêt de fleurs féeriques. Vous l'aurez noté, le point commun entre ces deux petites choses, c'est la broderie blanche sur toile de lin. Et le renard, of course ;-)

J'ai voulu garder l'idée des flocons. J'ai donc ouvert le livre Blackwork de Sonia Lucano dont je vous parlais ici (j'ai fini par l'acheter !), et j'ai trouvé une grille facile et rapide à faire. J'ai gardé le principe d'un petit motif au point de croix sur fond de blackwork comme pour le cheval de Dalécarlie. Techniquement, la seule différence avec mes précédents essais de blackwork est que j'ai utilisé un fil double pour que le blanc ressorte suffisamment.

Et voilà donc mon renardeau :-)

À bientôt !

L'histoire des poulettes

Aujourd'hui, je vous raconte une belle histoire.

Il était une fois une petite couturière qui avait un penchant prononcé pour la feutrine et qui fabriquait des marionnettes pour les petits doigts de ses enfants. Elle aimait bien transformer leurs héros en personnages à bouille ronde. 

À l'autre bout du pays vivait une conteuse qui aimait partager ses histoires avec enfants qu'elle croisait. Pour l'une de ses chansons, il lui fallait huit poulettes assorties à huit clochettes colorées.

Après quelques échanges et beaucoup de péripéties (La Poste est la vilaine sorcière de l'histoire !), les huit poulettes se sont envolées de l'atelier de la petite couturière pour aller vivre de grandes aventures sous les feux des projecteurs de la capitale. Carrément !

Eh bien figurez-vous que c'est une histoire vraie :-)

En mars dernier j'ai été contactée par la charmante Mélusine, conteuse, qui cherchait un petit souriceau de doigt pour l'une de ses histoires. Et puis, le courant passant bien, Mélusine m'a fait part de son envie de poulettes. Ces marionnettes sont faites pour se percher sur des clochettes de la même couleur que leur plumage.

C'est une belle expérience de coudre pour quelqu'un d'autre ! Par rapport aux poules que j'avais déjà faites, j'ai un peu allongé le corps (pour coller à la taille des cloches) et grossi les traits du visage (ce sont des poulettes de scène), selon les demandes de Mélusine. Et ce sont des marionnettes à z'ailes !

C'est fou d'imaginer que ces petites poules sont sorties du cocon de ma maison pour aller amuser d'autres enfants que les miens. Elles apparaîtront dans un spectacle au mois de février prochain.

Concernant Mélusine, mon petit doigt me dit que vous entendrez de nouveau parler d'elle par ici... Comme dirait un certain HB :
"I think this is the beginning of a beautiful friendship !"

À bientôt !